Savez-vous ce que cache le perfectionnisme qu’on vous reproche parfois lorsque vous tâtillonnez ? Comprenez-vous ce qui agace quand vous recherchez la petite bête (ou la grosse…) pour corriger la moindre imperfection ? Les efforts que vous déployez pour atteindre le niveau de qualité que vous exigez renferment des peurs et des conséquences sur votre bien-être au quotidien que ne soupçonnez peut-être pas. Cela étant, en tant que perfectionniste stressée, je revendique que tout n’est pas tout blanc ou tout noir : le perfectionnisme a aussi de très bons côtés !
Dégainez votre indulgence et ouvrez votre esprit : je vous livre ici mes réflexions certainement perfectibles sur ce que cache le perfectionnisme. Sous peu, vous aurez de quoi faire le tri et n’en garder que la crème de la crème !
L’Humain qui agit par perfectionnisme affronte de terribles monstres tels que :
De ma lorgnette de coach professionnelle et de femme exigeante, je trouve que perfectionnisme, autrement dit la « recherche excessive de l’excellence », est fascinant. Il peut vous conduire à vous surpasser autant qu’il peut cacher de peurs et d’obstacles à votre sérénité ! À tel point que la psychologie a séparé deux camps : les « perfectionnistes normaux » d’une part, et les « perfectionnistes névrosés », d'autre part.
Les premiers sont capables de trouver du plaisir dans la masse de travail à fournir pour réaliser quelque chose tandis que les seconds pensent que ce qu’ils font n’est jamais assez bien pour en tirer satisfaction.
Voyons si vos comportements et leurs conséquences, scrutés à la loupe, peuvent vous aider à mesurer votre niveau de perfectionnisme.
Attendre le moment parfait, le partenaire parfait, le matériel parfait, le lieu parfait… Et ne rien faire pendant ce temps là., surtout si, au fond, les objectifs fixés sont irréalistes ou inatteignables (je vous en parlerai dans un instant...).
À chaque fois, c’était pareil : au lycée, à la fac, et même après, lorsque je présentais des examens et des concours, je passais un temps infini sur mon brouillon. Il était détaillé, clair, quasi sans ratures… Par contre, ma copie, celle que je devais rendre, avait l’air d’avoir été écrite d’une main tremblante et la conclusion avait l’air d’avoir été jetée là, en vrac, on se demandait comment.
Le perfectionniste a un radar spécial « coquilles » et « approximations ». Et une fois qu’il les détecte, impossible pour lui de voir ce qui va bien, malgré tout, tout autour. Alors il s’énerve, juge sévèrement ses collaborateurs, les exhorte à mieux faire parce que « c’est quand même pas trop demander ! »
Que celui ou celle qui a besoin de savoir comment prendre en charge tel ou tel dossier soit rassuré, vous avez tout prévu. Sur le serveur informatique et dans le classeur bleu à gauche de l’armoire du bureau 2, il trouvera toute la procédure pour se mettre à la tâche. Par contre, qu’il ne vienne pas vous demander comment faire ni improviser parce que « C’est écrit, là ! »
Le perfectionniste a confiance en sa force de travail. Il se fixe donc des objectifs immenses, peu ancrés dans la réalité - Est-ce qu’ils ne dépendent que de lui ? Dispose-t-il de tout ce dont il a besoin ?... - voire inatteignables.
Le problème avec des objectifs aussi mal posés réside dans la déception ressentie quand il prend finalement conscience qu’il ne pouvait pas réussir ; ce qui ne l’empêche pas de culpabiliser de ne pas avoir fait mieux.a
Le perfectionnisme excessif a pour défaut de faire conclure celui qui en souffre que ses résultats n’ont jamais rien d'extraordinaire et de valorisant, qu’après tout il n’a fait que son travail. Or, le travail d’aujourd’hui, et ses résultats, ne ressemblent en rien à ceux des balbutiements : la progression s’est faite apprentissage après apprentissage, action après action. Les victoires dépendent de la progression et toutes les étapes franchies méritent votre attention.
Vous vous sentez concerné.e et vous voulez en finir avec vos déboires causés par votre perfectionnisme ? Venez en discuter en réservant votre Appel Découverte gratuit juste ici :
Lorsque le perfectionnisme exacerbé prend les commandes, c’est dangereux pour le bien-être et la santé ! Il pousse la personne qui en souffre à obéir à un pilote inconscient qui lui dit au creux de l’oreille : « Fait des efforts… », « Sois fort.e… ». En entendant ces messages dans son esprit, le perfectionniste est dans l’incapacité quasi-totale de lâcher prise.
Et plus le contexte est stressant, plus le pilote inconscient joue sa sérénade : délais raccourcis, charge de travail qui continue de s’accumuler, chef ou client qui relance, sommeil de mauvaise qualité… L’épuisement voire le burn-out sont au bout du tunnel si vous n’y prenez pas garde ! Prenez conscience que le fruit de votre travail sera toujours perfectible. Croire le contraire n’est possible que dans votre imagination.
Si vous vous sentez sur une pente dangereuse pour votre bien-être, il est certainement temps de souffler et de vous ancrer dans l'instant présent... Venez, c'est cadeau !! ⬇
Souvent, les personnes qui s’imposent l’excellence sont également très exigeantes avec les personnes qui les entourent, au travail comme dans un cadre plus personnel.
L’indulgence dont elles peuvent manquer envers elles-mêmes leur fait également défaut dans leur rapports aux autres. Dans l’incapacité d’accorder de la place aux choses positives, elles jugent sévèrement, se concentrent sur les failles, ce qui mérite des améliorations, des corrections. Elles félicitent peu, mais reprochent souvent.
Ces comportements font reposer une grande pression sur les épaules de l’entourage qui vient à souffrir du manque de reconnaissance et de valorisation. Viennent alors leur rébellion, leurs critiques, leur détachement, leur abandon et leur fuite.
Nous l’avons évoqué plus haut, la procrastination se cache parmi les dangers du perfectionnisme. Tandis que le perfectionniste rêve de produire un travail parfait, la recherche de perfection le cloue sur place, le condamne à l’immobilisme : « Mais enfin, par quoi commencer ? ». Il préfère alors ne rien produire du tout plutôt que quelque chose de perfectible.
Il se prive ainsi des enseignements tirés des brouillons, des tests, des mises à l'épreuve, des avis extérieurs ; ceux-ci mêmes qui le rapprocheraient de la version de plus en plus parfaite du fruit de ses efforts !
Je dis souvent « Tu bouges ou tu coules. » C’est assez tranchant mais je le vois tous les jours : c’est dans l’action et la pratique que vous corrigerez les imperfections et que vous vous dépasserez.
L’exigence quant à atteindre vos objectifs vous dote d’une grande force de travail qui vous mènera à vos succès. Mon père me disait : « Ma fille, on n’a rien sans rien dans la vie ! » C’est sans doute pourquoi je me suis toujours mise au travail avec l’intention d’en sortir quelque chose de qualité. Aujourd’hui, je mets un point d’honneur à avoir la parfaite présence, la parfaite posture, en séance de coaching pour la satisfaction de mes clients. Et lorsque je les vois puiser dans mon processus de questionnement et dans mon éclairage, s'ils s’y prennent avec sagesse et organisation, je sais qu’ils décrocheront des étoiles sinon la Lune !
À quoi pensez-vous lorsque vous évoquez la perfection ? Moi, je pense aux arts et métiers - et à la chanson de Jean-Jacques Goldman « Il changeait la vie »...
Un orfèvre, un ébéniste, une couturière, une tapissière… Je les imagine très bien, penchés sur leur travail, à chercher le rendu le plus fin, le plus lisse, le plus tendu… le plus parfait possible. Et si vous trouvez leur ouvrage parfait, peut-être diront-ils qu’ils auraient pu mieux faire parce que leur regard aiguisé et leur sens du détail leur permettent de distinguer des choses que vous ne voyez pas de votre œil amateur.
Soyez l’artiste dans votre domaine : cherchez le plus parfait possible, votre sens du détail et de la précision vous le permet. Mais ne vous gâchez pas l’existence dans la quête vaine de la perfection absolue.
En écho au sens du détail et de la précision, le perfectionnisme doit vous servir dans l'autocritique constructive - et non accablante - ainsi que dans la recherche d’ajustements. Parce que vous avez une idée relativement précise de ce qui frôlerait la perfection, vous savez en quels points le projet, le rendu, a des marges d’amélioration et des faiblesses. En tout cas, vous savez dans quelle direction regarder !
Servez-vous de la portion de « perfectionnisme normal » qui vous caractérise. Mettez-le au service de votre réussite et de l’achèvement du meilleur travail possible. Préservez-vous ainsi de l‘épuisement tout en focalisant votre énergie sur ce qui en vaut véritablement la peine.
Vous avez décortiqué la recherche de l’excellence avec moi et vous êtes désormais plus conscient.e de ce que cache le perfectionnisme et du poids qu’il met sur vos épaules. Dans une prochaine publication, je vous donnerai des clés pour corriger le tir.
Soyez indulgent.e avec vous-même si vous vous êtes reconnu.e dans les lignes de cet article. Si c’est votre souhait mais que vous n’avez pas le début d’une idée pour y parvenir, pensez à vous faire accompagner.
Je vous laisse sur cette pensée : quand on est perfectionniste, comment faire pour voir la victoire autant dans le processus que dans le résultat lui-même ? Pour répondre à cette question et à toutes ses petites sœurs, réservez votre Appel Découverte en cliquant sur le bouton ci-dessous !
J'ai pour mission de vous aider à mettre en place vos stratégies de réussite pour atteindre vos objectifs et avoir une vie professionnelle et personnelle épanouie.
Rejoignez-moi sur LinkedIn !