Quelles sont les caractéristiques majeures du mindset entrepreneurial ? Comment savoir si vous avez ou n’avez pas un état d’esprit d’entreprise ? Le mindset dans lequel vous agissez conditionne le succès de votre entreprise et de tous vos projets. Pour réussir, vous devez développer et cultiver certains traits de votre personnalité et faire levier sur eux pour soutenir vos projets. Ce sont en effet ces forces personnelles et internes qui vous donneront l’impulsion, l’énergie, le rebond nécessaires dans l’aventure entrepreneuriale. Découvrez les caractéristiques essentielles pour tout entrepreneur qui vise le succès.
Pour savoir si vous avez ou non la posture interne de l’entrepreneur, vous devez prendre le temps de vous observer. Sans jugement de valeur, avec honnêteté et sincérité. Grâce à la connaissance de soi et au développement personnel, vous saurez ce qui compte profondément pour vous et vous chercherez à en comprendre véritablement le sens. Vous identifierez aussi quels sont vos talents, votre mentalité, pour les mettre au service de votre projet professionnel ou personnel.
C’est lors de ce travail d’introspection que le coaching prend tout son sens. J’entendais l’autre jour une métaphore qui dit « Tu ne peux pas lire l’étiquette lorsque tu es dans le bocal. » Et c’est vrai ! Le coach vous accompagne sur votre chemin d’introspection et questionne votre fonctionnement interne. Il vous permet ainsi de « sortir du bocal » et de vous observer d’un autre point de vue. Grâce à ses questions, il vous incite à plonger au fond de vous-même pour partir à votre propre rencontre et à la découverte de vos caractéristiques personnelles. Alors vous saurez si vous arborez déjà le mindset entrepreneurial où s’il vous faudra le travailler, tel un muscle qu’on entraîne et qu’on renforce.
Pour éclairer votre réflexion, voici donc les 11 caractéristiques majeures du mindset entrepreneurial. Nous en parlons régulièrement avec les membre de ma communauté sur LinkedIn : rejoignez-nous !
Lancer un business et le développer expose naturellement à des peurs et à des freins mentaux. C’est là que l’audace vous fera penser : « Tu bouges ou tu coules. »
En d’autres termes, soit votre esprit se focalise sur vos peurs et les laisse vous paralyser, ce qui stoppera votre entreprise ; soit il se met en quête de changements et de solutions, ce qui donnera de la marge à votre progression.
L’audace procure la force de sauter dans l’aventure et de se fabriquer un parachute en cours de route, en fonction de ce qu’on trouvera en chemin et des rencontres qu’on fera.
Je dis souvent aux porteurs de projets et entrepreneurs que j’accompagne d’être vigilants face au discours de leur entourage, qui peut projeter ses peurs sur eux. En revanche, ils doivent apprendre à choisir de s’entourer des personnes qui ont déjà réalisé ce qu’ils espèrent dont ils peuvent s’inspirer. Et lorsque des mentors, des consultants appellent leur attention sur des choses dans lesquelles ils ne sont pas experts, ils ont tout intérêt à chausser les bottes de l’apprenant. Il s’agit alors d’ouvrir grand leurs yeux, leurs oreilles et leur esprit.
Cette aptitude couplée à une capacité de réactivité et d’ajustement rapide leur permet d’obtenir des résultats solides plus aisément.
L’entreprise est exaltante pour celui ou celle qui aime apprendre et innover ! L’ouverture précédemment citée donne sa place à la volonté d’en savoir toujours davantage, de se spécialiser, de devenir un expert.
Cela dit, pour réussir en évitant les pièges - de la comparaison, des objectifs qui ne sont pas les vôtres, des modèles qui ne vous correspondent pas…, vous devez aiguiser votre sens critique. Prenez garde aux informations que vous laissez entrer dans votre cerveau. Et de vous à vous, discutez de ce que vous venez d’entendre, de voir, à la lumière de vos valeurs et de votre parcours. Et cela vaut aussi pour cet article de blog !
Sachez après quoi vous courez !
Détenir une entreprise, notamment en étant solopreneur, c’est exercer de multiples métiers et avoir la tête dans le guidon sur des thèmes qu’on n’imaginait pas. Lorsque vous avez appris à créer vos produits artisanaux, à conseiller les gens pour la gestion de leur patrimoine, à soigner leurs maux grâce à vos soins, vous ne vous doutiez pas de toutes les autres casquettes entrepreneuriales qu’il allait falloir porter.
Une entrepreneure me disait un jour que, parfois harassée par le tourbillon du quotidien, il lui arrivait d’oublier qu’elle avait un jour eu de bonnes raisons de quitter le salariat et de créer son entreprise. Elle a alors écrit sur un papier tous les « Pour Quoi » - à court, moyen et long termes - elle est devenue indépendante. Son papier est accroché au-dessus de son ordinateur.
Nourrie par les « Pour Quoi », la ténacité est une force indiscutable des entrepreneurs. Les plus expérimentés et honnêtes vous le diront : « Il faut souvent plusieurs années pour réussir du jour au lendemain. » Si la patience peut faire défaut, la ténacité est indispensable. Si d’autres humains ont réussi là où vous aimeriez réussir, qu’est-ce qui vous en empêcherait ?
Protégez-vous, assurez votre bien-être dans la concrétisation de vos projets, accordez-vous des pauses, évidemment. Mais si vous êtes convaincu.e de ce que vous faites et des « Pour Quoi » vous le faites, alors accrochez-vous. Si vous ne le faites pas, d’autres s’en chargeront et ils n’auront peut-être pas vos valeurs...
Permettez une métaphore.
En jardinage, si vous choisissez une graine viable, que vous la plantez dans un sol fertile et que vous lui apportez, jour après jour, les soins nécessaires, elle ne peut que germer puis pousser. Cela nécessite de respecter son rythme, de la discipline, de l’adaptabilité, de l’observation, des corrections. Mais, à la bonne lumière et avec les bons arrosages, vous finirez par obtenir la plante attendue depuis la sélection de votre graine. Il est inutile de vous préoccuper de la plante à venir, prenez déjà soin de la graine et de son environnement.
Il en est de même pour tous les projets dans lesquels vous vous lancez, pour la partie qui ne dépend que de vous.
Dès lors que son esprit est tourné sur ce qui ne dépend que de lui, l’entrepreneur prend l’entière responsabilité de ses succès comme de ses échecs. Il sait célébrer ses victoires, petites et grandes. Il sait également tirer les enseignements des accidents de parcours et s’emploie à faire les ajustements nécessaires pour les éviter à l’avenir. Il accepte de chercher à s’améliorer quitte à se faire accompagner par un consultant, un formateur, un thérapeute ou un coach, s’il se sent trop en difficulté.
Le but d’une entreprise est de connecter les produits ou services d’une personne à toutes celles et ceux qui en ont besoin.
Pour réussir à faire cela, l’entrepreneur fait de son succès - et par-là même de son accomplissement - une priorité. Son amour propre lui permet de rêver, de se préserver, de se projeter, de se fixer des objectifs, pour des « Pour Quoi » qui lui sont propres. Et ses actions, réfléchies et optimisées, aboutissent à la concrétisation de projets qui satisfont les besoins des autres.
La relation que le porteur de projet et l’entrepreneur ont avec l’argent détermine leur niveau de passage à l’action pour se réaliser.
S’ils voient l’argent comme la finalité de leur activité, comme une condition à leurs ambitions, comme un résultat incertain, leur cerveau déclenche la peur d’en manquer. Le sentiment de peur entraîne généralement la fuite ou l’immobilisme ; rarement l’affrontement.
En revanche, s’ils changent de mindset sur l’argent et le voient comme un outil pour parvenir à leurs fins, ils chercheront des solutions pour se procurer cet outil et le mettre au service de leurs entreprises.
Les process simples, clairs et transposables font partie intégrante des stratégies de succès de nombreux entrepreneurs et de grandes franchises bien connues. À ce sujet, le livre E-Myth de Michael E. Gerber fait référence.
L’idée est de travailler intelligemment pour mettre son entreprise au service de sa vie - et non l’inverse, en travaillant dur.
Remarquez bien que « simple » n’est pas « facile » et que cela demande du temps et des efforts pour rendre quelque chose simple, intelligent et intelligible. L’esprit qui sait créer ces process, les documenter et les affiner parviendra plus confortablement et plus « simplement » à ses fins.
Plus tôt, il s’agissait de d’accepter de prendre la responsabilité de ses échecs comme de ses succès. Ici, il est question de reconnaître que ce qui est là est assez, est suffisant, pour avoir l’audace de se mettre en mouvement vers ses objectifs entrepreneuriaux.
Il est possible de trouver quelque chose de positif dans chaque journée. Il est possible de tirer quelque chose des expériences vécues. Il est possible de décider de commencer avec ce qu’on a - temps, argent, compétences, savoirs, relations… Il est possible de réfléchir à ce qu’on peut faire pour disposer de plus. Il est possible de trouver de l’aide quand son fonctionnement interne, son mindset, fait blocage.
La gratitude pour ce qui est là et pour ce qu’on peut aller chercher en plus, si on le veut, change tout dans le regard que l’on porte sur ses projets.
Vous connaissez désormais 11 caractéristiques majeures du mindset entrepreneurial. Combien en avez-vous reconnues en vous ? Quelles sont celles qui méritent votre attention ? S’il n’est pas obligatoire de réunir les 11 caractéristiques pour être un entrepreneur, en reconnaître plusieurs en vous est un bon indice d’un mindset entrepreneurial. Activez-le autant que nécessaire. Je suis à votre écoute si vous avez besoin d’un éclairage extérieur pour « sortir du bocal » et travailler votre posture entrepreneuriale. Réservez votre rendez-vous privilégié gratuit et sans engagement en cliquant ci-dessous.
J'ai pour mission de vous aider à mettre en place vos stratégies de réussite pour atteindre vos objectifs et avoir une vie professionnelle et personnelle épanouie.