Comment développer son courage ? : 
les clés pour enfin oser

Comment développer son courage pour oser entreprendre ce qui ne dépend que de vous ? Projet professionnel ou personnel ; challenge sportif ; relations amoureuses ; décisions à fort impact familial, économique, matériel, géographique ; virage à 180 degrés… Que faire pour enfin oser franchir le pas qui vous sépare de ce dont vous avez vraiment envie ou besoin ? Je suis Coach certifiée et rares sont mes clients qui ne se retrouvent pas à un moment ou à un autre confrontés à cette question viscérale et hyper personnelle : « Aurai-je le courage » ? Spoiler alert : oui, ils finissent par avoir le courage ! Parce qu’il s’agit de leur puissance personnelle, d’une seule décision et de la détermination à la mener au bout.

 

Une personne se tient au bord d'une planche. Tout en bas, les routes et les voitures qui paraissent toutes petites. Les immeubles tout autour montrent qu'elle est très haut

Les clés de votre courage sont à l’intérieur de vous

Faire preuve de courage, c’est trouver les ressources en vous pour dépasser ce qui vous fait peur. Il en est souvent question dans mon actualité sur LinkedIn : rejoignez-nous

Si vous êtes effrayé.e, c’est un fait qui ne se discute pas. Ce qui doit être questionné en revanche, c’est le choix que vous faites : laissez-vous la peur vous paralyser ou déclenchez-vous l’énergie nécessaire pour la dépasser ?

Les clés de votre courage sont en vous : 

  1. Énoncez ce qui vous motive à vouloir quelque chose qui vous fait peur.
  2. Faites la paix avec la peur et activez votre confiance en vous.
  3. Passez à l’action pour obtenir ce que vous désirez, malgré la peur d’aujourd’hui.

Prenez une grande inspiration avant de poursuivre votre lecture. Il est vraiment question d’initiative et de prise de responsabilités. Développer son courage demande une discipline que ni moi ni personne ne pourra mobiliser à votre place. Allez, courage, justement ! Dans un instant, vous saurez quelles clés actionner pour enfin oser.

Visualisez ce que le courage vous permettra d’être, d’avoir et de faire

L’autre jour, j’entendais le nageur Camille Lacourt expliquer ce qu’il avait dû se dire « un million de fois » avant la finale des championnats du monde de Shanghai.

Il se sentait mal parti alors que son principal adversaire avait la super forme et nageait « comme une fusée ». Mais il gardait une lueur d’espoir pour aller décrocher la première place du podium. À un jour de la finale, son mental a fait volte face.

Pour aller chercher cette médaille, il allait lui falloir du courage. Beaucoup. Alors il s’est dit qu’il allait accepter « une douleur inacceptable , mais qu’il était le seul mec au monde à en être capable ». C’était le prix de cette médaille. Endurer la douleur que lui seul était capable de supporter. À chaque seconde de répit que son cerveau tentait de s’offrir, pendant 24 heures, il s’est répété encore et encore qu’il allait avoir mal, mais qu’il était le seul mec au monde capable d’accepter cette douleur.

Camille Lacourt a décroché le titre de champion du monde, ex aequo avec son ami et meilleur adversaire.

Alors, que ce soit clair. Bien entendu, je ne pousse personne à la souffrance ! Néanmoins, visualisez ce que vous voulez devenir, détenir et accomplir et accrochez vous de toutes vos forces à cette vision. C’est ainsi que vous irez chercher en vous des ressources dont vous ne soupçonnez même pas l’existence.

Acceptez la peur comme la frontière de votre zone de confort actuelle

Nommez ce qui vous effraie

Parce que c’est plus facile par écrit, notez tout ce qui vous fait peur dans la décision que vous avez envie de prendre. De la petite peur à la grande peur. 

En faisant cet exercice, vous mettez de la clarté dans ce qui vous inquiète. Parfois, il en ressort des choses qu’on n’avait pas réalisées ni exprimées à haute voix, auparavant.

Par exemple, une personne qui veut créer son entreprise et y consacrer 100% de son temps de travail dit qu’elle a peur de l’échec. En tirant sur cette ficelle, elle réalise qu’elle a peur du manque d’argent le temps de développer sa clientèle. Mais elle a aussi peur que son ou sa conjointe la tienne pour responsable des difficultés financières du foyer. Finalement, au plus profond, elle a peur d’être quittée et de revivre le sentiment d’abandon qui l'inquiète depuis l’enfance.

Gardez à l’esprit que nombre de vos peurs ne se réaliseront jamais, en grande partie parce que, grâce à votre courage, vous saurez trouver des solutions au fur et à mesure que cela sera nécessaire. C’est ainsi que l’écrivain Mark Twain a dit : « J’ai eu des milliers de problèmes dans ma vie, dont la plupart ne se sont jamais produits en réalité. »

Décidez d’agrandir votre zone de confort 

Ce qui challenge votre niveau de courage actuel, se trouve au-delà des frontières de votre zone de confort. 

Dans votre zone de confort, vous savez, vous avez l’habitude, vous anticipez avec aisance. Si vous voulez évoluer, progresser, grandir, augmenter votre puissance, vous devez lorgner au-dessus du mur d’enceinte de votre zone de confort. Vous y verrez ce qui vous motive et vous inspire, ce que vous avez envie d’être, d’avoir et de faire.

Je ne suis pas partisane de la sortie forcée, voire violente, envers et contre tout, de la zone de confort. Je crois qu’on peut tout à fait décider de l’agrandir en gardant un pied dedans tout en mettant l’autre dans la situation qui nous effraie mais nous attire.

Il ne tient qu’à vous de déterminer en quoi vous pouvez agrandir votre zone de confort dans un rythme et à un niveau qui vous convient : de nouvelles compétences à acquérir, de nouveaux lieux à explorer, de nouvelles expériences à mener… Il s’agit de trouver votre juste mesure entre ce qui est dans votre zone de confort et ce que vous pouvez obtenir en osant tendre le bras juste au-dessus du mur d’enceinte.

Acceptez l’inconfort, c’est temporaire

La nouveauté, comme l’incompétence, est souvent inconfortable. Acceptez que vous avez le pouvoir de faire en sorte que ce sentiment ne soit que temporaire.

Voici quatre étapes par lesquelles tout apprenant qui veut progresser passe. Cela lui demande du courage, du sang-froid et de la persévérance. Mais s’il s’accroche à la vision de ce qu’il veut obtenir en bout de course, il les franchit une à une.

En premier lieu, l’apprenant ne sait pas qu’il ne sait pas. Voilà qui est très confortable. Tant qu’il ne se pose pas de questions ou qu’il ne souhaite pas relever de défi.

Jusqu’au jour où la Vie, les événements, les rencontres, les envies, font que l’apprenant prend conscience d’une vérité : il sait désormais qu’il ne sait pas.

De deux choses l’une : soit cela lui convient, soit il veut autre chose.

Cette deuxième option implique l’agrandissement de ses connaissances, par l’apprentissage et l’entraînement. Par là même, l’apprenant grandit lui-même. Le voilà qui, peu à peu, sait qu’il sait. Sa confiance grandit, son courage aussi. Cela lui permet d’oser toujours plus.

Puis un jour, à force de pratique, l’apprenant ne sait plus qu’il sait : tout est redevenu inconscient et confortable..

Passez à l’action…

… pour vous mettre à l’épreuve et augmenter votre confiance en vous

Dans mes séances de coaching, j’invoque la métaphore du plongeoir. Je me rends compte au moment où j’écris ces lignes que cet article est très « aquatique », j’espère que cela vous conviendra !

Celui ou celle qui veut sauter du plongeoir à 12 mètres de hauteur le fait rarement du premier coup - ou alors, on ne parle plus de courage mais de témérité voire d’imprudence.

Donc si votre objectif final représente le plongeoir de 12 mètres de haut, a priori, rien ne vous oblige à l’atteindre là, immédiatement. Alors, oui, passez à l’action mais en commençant par une hauteur moindre qui vous challenge déjà bien assez pour vous mettre à l’épreuve. Faites-le une fois. Recommencez. Répétez.

Petit à petit, cette hauteur vous paraîtra de plus en plus facile, vous gagnerez en confiance et vous serez prêt pour le plongeoir suivant. 

… en réduisant au maximum votre temps de réflexion

L’un de mes coachs m’a dit un jour : « Le temps multiplie la peur et divise le courage. »

Si quelque chose vous demande du courage, ce n’est pas « juste » en attendant que cela deviendra plus facile. Au contraire ! Le temps que vous laissez passer est autant de temps que vous laissez à votre cerveau de vous donner des raisons d’avoir peur et/ou de ne pas passer à l’action.

Cela vaut pour ce que vous remettez sans cesse à demain parce que vous n’aimez pas le faire - alors que c’est nécessaire. Et cela vaut pour ce qui vous effraie. 

Mel Robbins, auteure et conférencière, vous propose de compter 1, 2, 3, 4, 5, Go ! sans vous laisser le temps d’argumenter, de réfléchir, de négocier. En ce qui me concerne, cela fonctionne très bien pour les appels téléphoniques que je dois passer à des interlocuteurs qui m’impressionnent un peu. Je prépare mon discours, je prends de quoi noter, je compose le numéro et je compte 1, 2, 3, 4, 5, Go ! avant d’appuyer sur le bouton d’appel. Comme j’évite généralement de raccrocher au nez des gens que j’appelle, je ne recule plus, j’avance.

… en commençant par ce qui vous apportera de la joie et de la satisfaction

Au moment de choisir de passer progressivement à l’action, assurez-vous d’avoir listé plusieurs options possibles. Vous constaterez que certaines de vos idées sembleront impossibles - aujourd’hui - à concrétiser tandis que d’autres vous paraîtront faciles à réaliser. Vous verrez aussi que certaines pistes de réflexions vous animeront, vous motiveront tandis que d’autres vous ennuieront. 

J’aime à rappeler que tout le monde doit faire des choses qu’il aime plus ou moins faire pour atteindre ses objectifs. En revanche, commencer par quelque chose qui vous procure de la joie et de la satisfaction vous mettra en mouvement, vous procurera des émotions agréables et nourrira votre confiance en vous et votre courage pour passer à l’étape suivante.

C’est à vous de devenir plus puissant.e : personne ne peut oser à votre place

Vous savez désormais comment développer son courage pour obtenir ce que la vie tient à votre disposition. Quel que soit le dilemme qui vous demande du courage aujourd’hui, vous devez prendre vos responsabilités. Oser, c’est une question de puissance : acceptez-vous ou non d’agir avec force et détermination pour amorcer ce virage important pour vous ? Si vous ne le faites pas, personne ne pourra le faire à votre place : c’est votre projet, vos relations, votre rêve, votre défi… Agissez avec souplesse, agilité et adaptabilité et vous agrandirez peu à peu votre zone de confort.

Ce qui vous demande du courage et de l’inconfort un jour devient peu à peu facile et confortable, avec de l’entraînement et de la ténacité.

Comme pour les sportifs et les grands dirigeants, un Coach certifié peut avoir un rôle déterminant à vos côtés dans cette évolution. Laissez-moi éclairer votre cheminement de manière personnalisée avec mon coaching Émergence ⬇

Moi, c'est Delphine Degrenne

J'ai pour mission de vous aider à mettre en place vos stratégies de réussite pour atteindre vos objectifs et avoir une vie professionnelle et personnelle épanouie.

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